Pour inaugurer ce blog, je vous propose via ce premier article de découvrir le verbe « ratiociner ».
Parler de la connerie peut se révéler difficile si l’on ne dispose pas d’un vocabulaire adéquate. J’inaugure donc ici non seulement ce blog, mais également une catégorie d’articles qui s’appellent « dictionnaire de la connerie ».
Connaître (et utiliser) certains mots de la langue française qui permettent de qualifier les comportements des cons, vous fera sans doute passer pour un hautain prétentieux lorsque vous les utiliserez, mais peu importe, cela vous évitera de vous perdre en conjectures et en justifications.
Le mot du jour : Ratiociner.
Sa définition : Se perdre en raisonnements trop subtils et interminables.
Ce mot est très intéressant pour deux raisons : si vous ne le connaissez pas et que vous essayez de décrire le comportement d’un con, vous risquez de vous mettre à ratiociner !
Effectivement, le con adore se perdre en raisonnements trop subtils… sous-entendu : trop subtils pour vous !
Si vous tentez d’expliquer à quelqu’un de votre entourage, un tiers de confiance ou un ami, un acte de ratiocination (du verbe ratiociner) d’un con auquel vous avez fait face, vous risquez vous-même de vous mettre à ratiociner !
Ne rentrez pas dans le jeu qui consiste à décrire toutes les subtilités dans lesquels on peut constater la bêtise d’un con, dites simplement « il s’est mis à ratiociner à l’infini, c’est-à-dire qu’il s’est englué dans des explications qui n’avaient aucun sens. ».
J’essaierai autant que possible dans cette rubrique de vous donner des exemples, et pour le mot qui nous intéresse aujourd’hui j’en ai un très récent.
Je vais vous conter exactement ce qui s’est passé lors d’une conversation avec une conne, mais je vais modifier le sujet car cette conne passe son temps à m’espionner (partout, Internet y compris), et que si elle trouve quoi que ce soit qui lui permette de dire que je suis médisant à son égard, elle se jettera dessus et se fera un plaisir d’envoyer une requête au tribunal… mais jamais on ne saura pourquoi.
Voilà l’exemple :
(première conversation)
– (moi) As-tu le parquet ?
– (elle) Oui, je peux te l’envoyer si tu veux…
– (moi) Je veux bien.
(Deuxième échange, un an plus tard…)
– (moi) J’attends toujours le parquet que tu m’avais proposé de m’envoyer.
(réponse dans la foulée)
– (elle) Je n’ai pas de parquet et tu ne me l’a jamais demandé. Tout ce dont je dispose, et que j’ai obtenu à mes frais, ce sont les lattes de bois et la colle qui va avec, c’est tout !
Tu possèdes l’intégralité du parquet, et de surcroît, tu possèdes les originaux des factures car je te rappelle que c’est toi qui as payé les lattes de bois, ainsi que la colle.
…
Normalement, à ce niveau-là, un être sain d’esprit se demande ce qu’il n’a pas compris, et va demander des explications complémentaires pour essayer de comprendre.
Mais un être avisé se rendra vite compte qu’il s’agit là d’un comportement de ratiocination extrémiste, et qu’au fond il n’y a rien à comprendre, si ce n’est la volonté délibérée de vous faire passer pour un con en racontant n’importe quoi, et en vous expliquant que vous n’êtes pas fichus de comprendre !
Ici, l’extrême subtilité du raisonnement consiste à faire croire que des lattes de bois accompagnées de la colle qui permettra de les poser pour en faire un parquet ne peuvent pas encore être qualifiées de « parquet ». Mais vous remarquerez que dans un deuxième temps, la conne en question utilise le terme « parquet » pour désigner la même chose… De plus, la conne de cet exemple me dis avec justesse que « tu ne me l’a jamais demandé ! ». C’est vrai (elle a raison cette conne!), c’est elle qui me l’a proposé et j’ai dit « oui », mais je ne l’ai pas demandé… (Voilà à quel point les cons exercent leur connerie).
D’où l’extrême ambiguïté et la confusion qui jaillit spontanément dans l’esprit (toujours saint on l’espère) qui ne cherche qu’à comprendre (et accessoirement à récupérer son parquet !).
Bienvenue sur LesCons.fr, et à bientôt pour un nouveau mot du dictionnaire de la connerie.